Le Carême est un temps privilégié pour nous aider à grandir dans notre relation à Dieu. Pour cela, L’Église nous a récemment proposé de méditer sur Jérémie 7,23 : « Écoutez ma voix : je serai votre Dieu, et vous, vous serez mon peuple. »
Écouter la voix de Dieu ! Oui ! Mais Comment Dieu nous parle-t-il ?
Souvenons-nous d’Abraham. Dieu lui a parlé ! Mais la Bible ne dit pas comment. Ce qu’on sait, en revanche, c’est qu’Abraham a compris ce que Dieu lui demandait et il est parti ! En fait, Dieu peut nous parler de plusieurs façons ; retenons-en quatre.
- Dieu me parle dans sa Parole, l’Ancien et le Nouveau Testament. A travers les récits bibliques, Dieu s’adresse à moi personnellement. Retenons cette parole d’Isaïe 50,4 qui insiste sur la nécessité de fréquenter chaque jour la Parole de Dieu : « Chaque matin, Le Seigneur éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. »
- Dieu me parle dans l’adoration eucharistique, où Jésus ressuscité est présent dans l’hostie consacrée. Dans ce cœur à cœur, Dieu me parle. Il me parle aussi dans les temps de prière personnelle où, loin des bruits de la vie quotidienne, je prends le temps de faire silence. Et là, dans ce silence, j’entends la voix de Dieu me parler, comme pour le prophète Elie au mont Sinaï (1 Rois19,12).
- Dieu me parle dans les évènements. Toute ma vie est dans la main de Dieu et les évènements sont des lieux où Dieu me parle. Mais parfois je ne suis pas attentif et je dois lui demander : Que veux-tu me dire, Seigneur, dans telle situation heureuse ou difficile ?
Pour mieux entendre Dieu me parler, je peux prendre, le soir, un temps de prière d’alliance, (Merci, pardon, s’il te plaît), revenir sur les différents évènements de ma journée et demander : Viens, Esprit de Lumière, m’ouvrir les yeux sur la présence de Dieu dans ma vie, aujourd’hui. - Dieu me parle aussi à travers les personnes rencontrées. Elles peuvent m’interpeler, m’encourager, me réveiller ou me donner une parole de sagesse. A travers elles, c’est Dieu qui me parle.
Choisissons, pour cette seconde moitié de carême, d’être attentifs à la voix de Dieu. Et demandons-lui : Seigneur, viens m’ouvrir les oreilles, que j’entende le son de ta voix.