« Des scènes d’apocalypse ! » c’est ainsi que s’expriment les médias pour décrire un cataclysme, comme celui des scènes tragiques des inondations récentes en Espagne. Ils utilisent ce mot « Apocalypse » dans un mauvais sens. En effet, n’oublions que « apocalypse » signifie « révélation ».
C’est pourquoi, quand nous entendons chaque année, le récit évangélique de la fin des temps, il faut nous demander ce que le Seigneur veut nous faire connaître au lieu de nous effrayer devant les astres qui tombent.
La révélation ? C’est que toute l’histoire de l’humanité est orientée vers la venue du Fils de l’homme, qui intervient comme le printemps après l’hiver, la vie après la mort, la joie après les cataclysmes.
Dans cet évangile, Jésus nous indique clairement que notre vie, nos choix, nos priorités doivent tenir compte de la fragilité de notre monde, de notre situation, de notre vie. Tout a une fin. Les scientifiques ne disent-ils pas eux aussi que l’univers en expansion, court vers sa fin. Certes dans quelques millions d’années, peut-être. Mais la réalité est là !
Une réalité qui est conforme à la foi que nous proclamons à chaque Eucharistie : « Nous annonçons ta mort, nous proclamons ta résurrection et nous attendons ton retour »
Nous affirmons par-là, notre attente du retour du Christ (Bonne Nouvelle !), à une date que même le Fils de l’homme ne connaît pas.
Et devant cette finitude de nos existences, l’évangile nous redit que l’essentiel est d’accueillir le Christ lui-même dans nos vies … dans la prière, les sacrements et les plus petits.