J’ai bien entendu ta question concernant le jubilé de l’Église catholique ou plutôt ta réserve concernant l’appel à « espérer contre toute espérance ». Tu me dis
« Quand je vois l’état du monde, la politique en France, la pauvreté qui augmente, le dérèglement climatique qui s’accélère, comment veux-tu croire qu’un jour cela ira mieux ? »
Tu as raison, l’espérance commence par un regard de vérité, être lucide sur l’état du monde présent. Mais si on parle de lucidité, reconnais qu’il y a beaucoup de gestes de paix, d’amour, d’héroïsme ordinaire qui se vivent, à condition qu’on sache écouter et regarder. Donc l’espérance commence par une conversion du regard.
L’espérance se poursuit par la détermination à poser des actes : actes de paix, de pardon, de conversion écologique. Fais, faisons ce que nous pouvons, chacun là où nous sommes.
Et puis prier avec confiance. Confiance que Dieu intervient et peut à tout instant intervenir en réponse à nos prières d’intercession.
Pour moi, c’est ce que j’appelle le réalisme évangélique !