Gaudete ! Réjouissez-vous !

Gaudete ! Réjouissez-vous !

Ce 3e dimanche de l’Avent est, pour tous les chrétiens dans le monde : le JOUR DE LA JOIE ! Aujourd’hui, St Paul insiste : « Soyez toujours dans la joie, je le redis : soyez dans la joie ! »

Mais, comment être dans la joie quand tant de souffrances accablent des pays et des peuples entiers, quand la joie semble parfois nous glisser entre les doigts et nous échapper ?

La réponse est peut-être dans cette magnifique célébration vécue ce samedi après-midi avec les scouts dans notre paroisse : ils ont accueilli la « LUMIÈRE DE BETHLÉEM ». Chaque année, pendant la période de l’Avent, La « Lumière de la Paix de Bethléem » est un évènement scout international. Allumée dans la grotte de Bethléem, la lumière est transportée à Vienne, en Autriche, puis transmise partout en Europe.

C’est un symbole fort : il nous rappelle que nous devons diffuser la paix partout, autour de nous, mais aussi, qu’elle n’est pas que la somme de nos efforts collectifs ou de notre bonne volonté : la paix nous vient de Bethléem, elle est un don de Dieu : la Paix en personne, c’est Jésus lui-même. Il est la « lumière du monde ! » (Jn 8,12)

Chers amis, la joie est « possible », justement parce qu’elle n’est pas que le fruit de nos émotions passagères. La joie que Jésus nous apporte ne nie pas, bien sûr, les souffrances, les douleurs et les croix qui peuvent traverser nos vies. Nous le savons bien. Dans la Joie de l’Évangile, le pape François l’évoquait avec lucidité : « Je reconnais, disait-il, que la joie ne se vit pas de la même façon à toutes les étapes et dans toutes les circonstances de la vie, parfois très dure. Elle s’adapte et
se transforme, et elle demeure toujours au moins comme un rayon de lumière qui naît de la certitude personnelle d’être infiniment aimé, au-delà de tout. Je comprends les personnes qui deviennent tristes à cause des graves difficultés qu’elles doivent supporter ; cependant peu à peu, il faut permettre à la joie de la foi de commencer à s’éveiller, comme une confiance secrète mais ferme, même au milieu des pires soucis » (LG 6)

Oui, la joie est possible ! car JÉSUS LUI-MÊME EST NOTRE JOIE. Mieux encore, Dieu trouve sa joie … en nous !!! C’est ce que proclame le prophète Sophonie : « Il aura EN TOI SA JOIE ET SON ALLÉGRESSE, il te renouvellera par son amour ». Oui,
comme le disait encore récemment le Pape François : « L’Église n’est pas un refuge pour personnes tristes, l’Église est la maison de la Joie ! … de la VRAIE JOIE !

Si la joie nous manque, demandons-la, humblement, comme une grâce ! pour
entrer avec les anges et les bergers de la crèche dans la JOIE DE BETHLÉEM.