Après une belle période bien remplie d’activités, entre Noël, le Nouvel An et l’Épiphanie, marquées par de superbes célébrations, nous avons repris, pour beaucoup d’entre nous, le chemin du travail et de l’école. Mais voilà que notre chemin continue avec, ce week-end, la fête du Baptême du Seigneur. Cette fête, célébrée le dimanche après l’Épiphanie, commémore le moment où Jésus-Christ a été baptisé par Jean-Baptiste dans le Jourdain. Cet événement est perçu comme une manifestation de l’humilité de Jésus et un signe de son identification avec l’humanité.
Le baptême de Jésus nous invite également à réfléchir sur notre propre baptême. Celui-ci n’est pas un simple rite, mais une nouvelle naissance en Dieu, nous ouvrant à la communauté chrétienne et à des engagements de foi. Ces engagements incluent le renoncement au mal, la croyance en Dieu et l’appel à vivre selon l’Évangile. Le baptême nous appelle à vivre une vie transformée, marquée par l’amour du Christ et le service des autres, et à renouveler notre fidélité à Dieu chaque jour.
« Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi je trouve ma joie » (Mc 1, 11). Cette déclaration du Père, remplie d’amour et de reconnaissance, révèle l’identité profonde du Christ. Elle nous invite à contempler l’événement fondateur de la mission publique de Jésus. Après avoir reçu le baptême des mains de Jean, la voix du Père proclame Jésus comme son Fils bien-aimé. Cela nous interpelle sur notre propre baptême, par lequel nous devenons, nous aussi, enfants de Dieu.
Le passage d’Isaïe 40, 1-2, qui parle de la consolation divine et du pardon des péchés, trouve un écho dans cette fête, car Jésus, en se faisant baptiser, prend sur lui les péchés du monde pour offrir le pardon et la réconciliation avec Dieu. Ainsi, comme le Christ, nous sommes appelés à offrir le pardon et à être des instruments de réconciliation.
En ce dimanche du Baptême du Seigneur, réaffirmons notre identité de fils et filles de Dieu. Que la voix du Père résonne dans nos vies : « Toi, tu es mon fils bien-aimé, en toi je trouve ma joie ». Soyons porteurs de cette joie et de cette miséricorde divine, et transformons nos cœurs et le monde.