Nous avons fêté la Pentecôte ! et après ?

Nous avons fêté la Pentecôte ! et après ?

Oui ! Après la Pentecôte, nous revenons au « temps dit ordinaire ». Est-ce à dire qu’après la joie de Pâques et l’élan de la Pentecôte, nous retombons, comme un soufflé, dans la morosité de ce « temps ordinaire » ?

Non ! Le « temps ordinaire », n’est pas le temps de la triste banalité où il faudrait à nouveau suivre Jésus, comme on peut, en serrant les dents pour tenir bon dans la grisaille de la vie quotidienne ! Si l’Église nous donne de vivre ces temps forts de Pâques et de Pentecôte, c’est au contraire pour que toute notre vie quotidienne soit habitée par la joie de la résurrection, et soulevée, transformée par le souffle de l’Esprit-Saint.

Avec l’Esprit-Saint, chaque jour de notre temps « ordinaire » est appelé à devenir un temps « extraordinaire », irradié de l’amour du Père, et transfiguré par la présence de Jésus ! Comme le temps pascal déploie la joie de Pâques pendant 50 jours jusqu’à la Pentecôte, de même le temps « ordinaire » doit déployer le dynamisme de la Pentecôte et du don de l’Esprit-Saint dans toute notre vie.
Oui ! Toute notre vie est appelée à être un temps de Pentecôte !

Comment faire concrètement ?
1) Tout d’abord, prier, désirer davantage que l’Esprit-Saint guide ma vie. Je vous propose chaque matin de commencer la journée, dès que vous ouvrez un œil, avec cette prière :

« BENI SOIS-TU ESPRIT-SAINT.
QU’ALLONS-NOUS FAIRE DE BEAU, ENSEMBLE, AUJOURD’HUI ?
Toi qui répands l’amour de Dieu dans nos cœurs, viens me renouveler »

2) « Me laisser conduire par Toi, dans mes pensées, mes paroles, mes actions, mes rencontres, mon travail, ma vie de famille, dans les moments de détente ou d’activité, pour être témoin de l’amour de Jésus, de sa joie et de sa paix en toutes circonstances et ainsi l’annoncer par toute ma vie. »

Si cela semble dépasser nos forces, c’est le signe que nous devons nous en remettre entièrement à l’Esprit-Saint, à sa force qui se déploie dans nos faiblesses, à sa lumière qui vient habiter nos peurs et nos hésitations ! Paul Claudel disait : « Parle du Christ quand on te le demande, mais vis de manière telle qu’on te demande de parler du Christ ! »

3) Sans oublier de « m’investir » dans l’Église, la communauté des chrétiens, la paroisse que Jésus me donne justement pour qu’elle m’aide à grandir, à progresser chaque jour dans la foi, l’espérance et la charité.

Bon temps « extraordinaire » !