Commentaire d’évangile

Commentaire d’évangile

Dimanche 25 avril 2021

4ème dimanche de Pâques

Journée Mondiale des Vocations

 Évangile selon saint Jean (10, 11-18)

«Le Seigneur est mon Berger…»

Dans le passage de l’évangile, Jésus emploie une image pour enseigner qui il est «Le Bon Pasteur, le vrai berger». Il est envoyé par Dieu pour conduire son peuple.

Toute personne est une brebis qui a besoin d’un guide pour emprunter le bon chemin. Jésus nous appelle à être ses brebis, Il est prêt à tout pour elles, qui sont sa raison de vivre. Il se soucie même de celles qui sont dans d’autres enclos. Son amour est si grand qu’il ne tient aucun compte de sa vie, pourvu que ses brebis ne périssent pas quand vient le loup, ce berger mercenaire qui agit par profit et intérêt, par soif de pouvoir.

Jésus l’a montré jusqu’au bout, par son don sur la croix. S’il accepte de donner librement sa vie, c’est par fidélité à la volonté de son Père. Et le Père accueille la fidélité du Fils en lui manifestant son amour.

Jésus a dit : «Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne».   

Ce qui est premier, c’est cette révélation inimaginable d’un Dieu dont le nom est «Amour». Nous y avons été plongés au jour de notre baptême et cela se développe tout au long de notre vie. Un jour viendra où nous atteindrons la parfaite ressemblance avec le Fils de Dieu. «Nous lui serons semblables parce que nous le verrons tel qu’il est». Il suffit de se laisser aimer.

Ce dimanche est le jour de prière pour les vocations. Le Pape Paul VI l’a instituée en 1963 et l’a fixée au 4ème dimanche de Pâques. Nous pouvons contempler tous ceux et celles qui ont poursuivi la mission de Jésus et qui désirent la prolonger aujourd’hui et demain. C’est en lui qu’est la joie et une joie que personne d’autre ne peut nous ravir, car en dehors de lui, il n’y a pas de salut.

Nous pouvons nous mettre au service du troupeau de mille manières. Nous avons à trouver notre place dans la vie et la mission de l’Eglise en donnant un peu de nous-mêmes, simplement parce que nous avons beaucoup reçu.

Seigneur, suscite d’innombrables pasteurs pour amener ton troupeau à la responsabilité et à la liberté.

Évangile selon saint Jean (10, 11-18)

En ce temps-là, Jésus disait : «Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »