Je tiens tout d’abord à vous dire un grand : MERCI ! Merci du fond du cœur ! Depuis un mois, j’ai quitté les rives de la méditerranée, pour “atterrir” sur les rives de la Seine, dans cette belle paroisse de Levallois. Merci pour votre accueil bienveillant et vos multiples encouragements.
L’Evangile de ce dimanche rejoint particulièrement le “temps de la création”. Célébré depuis 2015 dans le monde entier du 1er septembre au 4 octobre, ce mois nous invite à une “conversion écologique intégrale“ pour recevoir la création, et nos frères et sœurs, dans toutes leurs dimensions humaines et sociales, comme un don de Dieu.
Nous connaissons bien cette parabole de Jésus : les vignerons homicides. Jésus nous invite à admirer la prévenance du maître de cette vigne : “Il l’entoure d’une clôture, creuse un pressoir, et bâtit même une tour de garde” ! Que pouvait-il faire de plus pour sa vigne bien-aimée ? Et Que vont faire les vignerons ? Ils font ce qu’ils peuvent pour que la vigne produise tous ses fruits. Les fruits sont bien là au rendez-vous ! Mais la cupidité va grandir dans leur cœur encore plus vite que les raisins sur la vigne ! jusqu’au sang, jusqu’au meurtre du fils unique ! Cette histoire décrit malheureusement l’histoire de notre monde, c’est trop souvent notre histoire humaine résumée en quelques mots…
Quelle en est la conclusion ? En fait, il y a deux conclusions dans la parabole.
La première, logique, froide, et sans doute trop humaine, est celle des Grands-prêtres et des Anciens : “Ces misérables ingrats ne méritent qu’une misérable condamnation !”
Jésus nous offre une autre conclusion : un salut inattendu, surprenant, auquel personne n’avait pensé : « la pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle », celle qui sauve et tiendra debout tout l’édifice. La pointe de la parabole est dans cette “divine surprise !”
Par elle, Dieu nous interpelle : que fais-tu de la création que je t’ai confiée ? Que fais-tu de ton frère si tu ne partages pas avec lui les bienfaits que je te donne chaque jour ?
Depuis un mois, j’ai déjà rencontré beaucoup d’entre vous. Je suis heureux de vous rejoindre pour travailler avec vous dans la vigne du Seigneur. Je suis heureux de lui remettre, avec vous, dans chaque eucharistie, les fruits dont je suis déjà témoin, les beaux fruits de sa vigne.
Que Dieu soit béni pour tous ses dons !