Shalom, Salam

Shalom, Salam

« Shalom alechem », « Salam aleykoum » sont les expressions utilisées pour se saluer tant en Israël qu’en Palestine. Et pourtant que ces expressions sont dures à entendre aujourd’hui où la violence et la mort se déchaînent sur ce petit territoire. 

Des responsables religieux – Juifs, catholiques, protestants, orthodoxes, musulmans, bouddhistes – ont publié, en France, mardi dernier 10 octobre un texte d’appel à la paix où ils réprouvent la violence sous toutes ses formes, et appellent à la prière pour le peuple israélien et pour le peuple palestinien pris aujourd’hui dans une logique de guerre.

Il est vrai que la violence qui éclate ainsi de manière intolérable est le fruit d’un conflit non-résolu qui a commencé il y a 75 ans et qui s’aggrave depuis. Mais personne ne voit comment faire émerger une solution durable.

En lisant Laudato Si’ et Laudate Deum, la récente lettre du pape sur l’écologie, je l’entends nous dire : tout commence par la conversion du cœur, par ta propre conversion, même s’il ne faut pas négliger la dimension politique et institutionnelle. La logique du pouvoir est le plus souvent aveugle et égoïste. Il est nécessaire donc que la logique de paix naisse au niveau de tous les hommes et femmes de bonne volonté.

Or force est de constater que vous comme moi, sommes habités parfois par des sentiments diffus d’exclusion, de jugement, de condamnation, voire même de racisme ou d’antisémitisme. Si tu veux la paix au niveau international, « cultive des relations fraternelles dans le respect et l’attention mutuelle, recherche inlassablement la vérité et la justice en vue de la paix. »

Pour nous chrétiens, n’est-ce pas là le salut, savoir que la paix ne peut être qu’un don de Dieu à accueillir et qui se trouve au départ et à l’arrivée de nos actes.

Jésus est notre paix, il est la paix ! Il nous l’enseigne et nous y conduit. Heureux les artisans de paix !