Un appel à la joie au cœur du Carême !

Un appel à la joie au cœur du Carême !

Aujourd’hui c’est le dimanche de la joie ! Après trois semaines d’efforts dans notre montée vers Pâques, nous sommes invités à accueillir la joie. Paul nous rappelle que « c’est par grâce que nous sommes sauvés ». Cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu ».

A mi-parcours du carême, le cœur de notre foi nous est redonné comme une lumière pour nous guider : Dieu m’a aimé et s’est livré pour moi, alors que j’étais encore pécheur. Nos regards se tournent vers le Seigneur. Il est ce Père qui est présent au plus secret de ma vie. Il connait mes zones de confusion, de doutes, de péché. Il voit mon désir de changement. Et nous pouvons l’entendre nous dire, comme à Moïse : « J’ai vu, oui j’ai vu la misère de mon peuple […] et j’ai entendu ses cris […] Je suis descendu pour le délivrer ». (Exode 3,7-8)

Cette Joie est celle d’un pécheur qui croyait être jugé et qui reçoit le pardon. Celle d’un fils ou d’une fille qui reçoit tout de son Père, sans avoir à le mériter. Celle de comprendre que quelqu’un, Jésus, a donné sa vie pour que je vive.

Cette joie, je peux l’expérimenter aujourd’hui dans ma relation avec le Christ. Choisir de fixer mon regard sur lui. Prendre conscience que le don de la vie ne dépend pas de ce que je fais. Accueillir cette gratuité est un vrai chemin de conversion. Gilles Baudry dans un de ses poèmes écrit en parlant de Dieu : « Devant Toi, il suffit d’être. On retrouve son vrai visage, le sien.»

En accueillant ce don gratuit, des chemins peuvent s’ouvrir en moi : Une gratitude, une louange qui jaillit de cette confiance qui grandit en moi. Mon agir devient le fruit, le simple débordement de cette relation. Si je le désire, je peux demander au Seigneur la grâce d’accueillir le don de sa vie pour moi, et d’apprendre à vivre comme un fils, une fille bien-aimée du Père qui n’a pas à mériter son salut.