Dans l’Ancien Testament, plusieurs grands personnages ont été bergers : Abraham, Moïse, David. La figure du berger était associée à celle du Roi.
Cependant, à l’époque du Christ, dans la société juive, les bergers étaient très mal considérés, au même titre que des vagabonds ou des voleurs. En effet, ces éleveurs n’étaient pas disponibles pour pratiquer le sabbat, ce qui était un sacrilège. D’autre part, ils ne pouvaient pas intégrer les rituels d’ablution donc étaient considérés comme impurs. Enfin, ils se nourrissaient de ce qu’ils glanaient et étaient considérés comme des voleurs.
Le Christ se déclare le « Bon Berger » : dans cette figure il porte en même temps l’image du Roi, mais aussi de celui qui est rejeté. En lui cohabitent la gloire et la souffrance. Lors de sa Passion, c’est vêtu d’un vêtement de Roi qu’il sera flagellé. Mais « La pierre qu’on rejetés les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle ». (Ps 117)
En ce dimanche de prière mondiale pour les vocations, nous prions pour tous les jeunes qui doivent faire un choix exigeant face à des oppositions pour répondre à leur appel sacerdotal ou religieux. Qu’ils trouvent dans le Christ la force de donner leur vie comme Lui, en toute liberté : « ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne » (Jean 10,18).
Nous pouvons aussi rendre grâce pour tous les prêtres, religieux et religieuses qui nous ont fait grandir dans la foi, et prier pour eux en ce jour spécial, qu’ils soient renouvelés dans la joie, la force, l’appel à être « bons bergers » du troupeau que le Seigneur leur a confié, et gardés dans une intimité toujours plus grande avec leur Maître.