A l’école de saint Joseph

A l’école de saint Joseph

2021 a été l’année Saint Joseph. Avec le pape François, continuons à nous mettre à son école.

 Certes nous savons peu de choses sur sa vie mais nous pouvons trouver en Joseph l’homme de la présence quotidienne, cachée et discrète.

  1. Joseph, père plein de tendresse

Joseph a vu Jésus grandir, jour après jour. Nous pouvons dire avec le prophète Osée : « Il lui a appris à marcher, il était pour lui comme un père qui soulève son nourrisson tout contre sa joue. (Os 11,3-4) Et Jésus a pu voir en Joseph la tendresse de Dieu, son Père.

  1. Joseph, père dans le oui

Joseph a été l’homme du oui ; il a obéi à Dieu qui lui parlait en songes. Il a accepté de prendre Marie chez lui, de partir en Egypte et d’en revenir. Chaque fois son oui, ancré dans la réalité, a permis que se réalise le projet de Dieu.

  1. Joseph, père dans l’accueil

Joseph accueille Marie sans fixer de conditions préalables. Joseph laisse de côté son propre raisonnement pour entrer dans la volonté de Dieu. Il accueille avec courage et détermination la réalité. Seul l’Esprit-Saint peut lui donner la force d’accueillir l’existence telle qu’elle est, inattendue et parfois décevante.

Joseph accueille la réalité dans l’espérance. Il laisse de côté colère et déception et accepte sans résignation, avec une force pleine d’espérance, ce qu’il n’a pas choisi.

  1. Père au courage créatif

Dieu fait confiance au courage créatif de Joseph : Ainsi Il a fait confiance à son esprit d’initiative quand, ne trouvant pas de place dans la salle commune, il a choisi une étable, pour la naissance de Jésus. Il l’aménage, pour qu’elle devienne un lieu accueillant.

  1. Joseph, père chaste

Etre père signifie introduire l’enfant à l’expérience de la vie, sans le retenir, en le rendant capable de faire des choix. C’est pourquoi l’Eglise a souvent qualifié Joseph de « chaste ». Ce n’est pas seulement une attitude simplement affective, mais c’est celle qui exprime le contraire de la possession. L’amour qui veut posséder devient toujours dangereux, car il emprisonne, étouffe et rend malheureux.

Joseph a su aimer de manière extrêmement libre. Il ne s’est jamais mis au centre. Il a su se décentrer et mettre au centre de sa vie Marie et Jésus.

Texte inspiré de la lettre apostolique « Patris corde » que François a écrite pour l’année Saint-Joseph