Au commencement, il n’en était pas ainsi

Au commencement, il n’en était pas ainsi

Jésus vient d’arriver dans le territoire de Judée, au-delà du Jourdain. Les foules se sont rassemblées autour lui et Il les enseigne, selon son habitude. Ici, Jésus nous est présenté avec la figure du bon berger, qui parcourt la Galilée, la Judée pour enseigner et prendre soin de son peuple. Et il va aussi prendre soin des pharisiens. Il entend leur question et accepte d’entrer en dialogue avec eux, sans entrer dans leur piège. Il vient mettre en lumière ce qui les empêche d’écouter son enseignement : la dureté de leur cœur. Il les ramène au projet initial, au dessein bienveillant du Père pour chacun : « au commencement… ». L’évangile termine en posant l’attitude de l’enfant comme condition pour accueillir le royaume.

Le Seigneur vient également à ma rencontre, Il est disponible pour entendre toutes mes questions : plus ou moins bien posées, avec tout ce qu’elles évoquent de ma vie, de mes incompréhensions, révoltes… Il met la lumière sur tout ce qui a pu être « détourné », « tordu » et qui m’empêche de croire qu’il est mon Père et qu’il veut le meilleur pour moi. Il révèle tout ce qui a pu m’insécuriser et blesser ma confiance. Son écoute et son accueil peuvent me permettent de croire de nouveau en sa bienveillance : « au commencement, il n’en était pas ainsi » (Matthieu 19, 8b).

Cette semaine, je peux prendre un temps pour présenter au Seigneur une question importante pour moi. Puis accueillir cette parole que nous avons reçue à la messe Timothée « tu es mon fils bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon amour ». Accueillir ce regard bienveillant de Jésus sur moi, sur tout ce que j’ai sur le cœur. Et durant la semaine, je pourrais demander à l’Esprit Saint de me donner d’être attentif pour percevoir comment le Seigneur agit pour moi en Père bienveillant.