Christ est ressuscité, Il est vivant, Allelluia !
Au matin de Pâques, il faisait sombre dans le cœur de Marie-Madeleine et dans le cœur des apôtres. Pendant trois ans, ils avaient suivi Jésus et avaient mis en lui toute leur foi, toute leur confiance et tout leur amour. Mais voilà que depuis deux jours tout est fini. Jésus est mort sur la croix le vendredi soir et c’est la fin d’une belle aventure.
Ils étaient dans cet état d’esprit quand, au matin de Pâques, Marie-Madeleine (ou Marie de Magdala) accourut vers Pierre pour lui annoncer que le tombeau était vide, le linceul soigneusement plié et la pierre tombale roulée.
C’est au moment de leur rencontre avec Jésus que le tombeau vide reçoit sa véritable signification. Jésus est vraiment ressuscité des morts, il a vaincu la mort pour apporter aux hommes une nouvelle vie, une nouvelle espérance, une joie définitive.
«L’autre disciple vit et il crut» Mais que voit-il ? Rien ! il n’y a justement rien à voir. Pourtant, ce qu’il voit l’amène à croire.
Il n’y a pas de témoins de la Résurrection, il n’y a que des témoins du ressuscité. Il y a la foi de ceux qui ont cru en Jésus ressuscité. Il y a cette espérance qui nous habite et qui est celle d’une certitude : la vie aura le dernier mot.
Pâques, c’est la victoire de la vie sur la mort ; c’est la victoire de l’Amour.
A la lumière de la Résurrection du Christ, nous pouvons apporter la lumière de Pâques dans les lieux de solitude, de tristesse, de souffrance et ces lieux sont souvent très proches de nous : dans la famille, la paroisse, nos voisins de quartier…
Evangile selon Saint Jean 20, 1-9
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu’il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis. ». Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.