Dimanche 20 novembre 2022
Fête du Christ-Roi de l’univers
Évangile selon saint Luc (23, 35-43)
Commentaire
Dieu a régné par la Croix
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, nous célébrons le Christ Roi de l’univers.
Dans l’évangile, Saint Luc nous donne la couleur de cette royauté du Christ : il ne s’agit pas d’une royauté de commandement reposant sur la Loi, bien au contraire, Jésus inaugure et propose un modèle original de royauté, c’est à dire une royauté d’amour, car fondée sur la miséricorde et la compassion. On est loin d’une royauté qui écrase, loin d’une royauté dogmatique qui vient d’en haut. Le Christ est éternellement vainqueur, sa victoire s’accomplit par le don de sa propre vie, il nous offre le salut.
C’est bien par son sacrifice que Jésus manifeste sa Royauté. La croix est le trône où il est monté librement pour dire son amour non seulement aux juifs mais aussi au monde entier ; car «il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime».
Le premier à entrer dans le royaume n’est pas un disciple, ni une sainte femme, mais bien un malfaiteur, crucifié pour ses actes. «Jésus, souviens–toi de moi dans ton Royaume» demande ce dernier condamné avec lui. Et la réponse de Jésus à cet homme entrain de mourir : «Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis».
C’est dans notre quotidien que nous disons à Dieu notre amour. C’est dans notre vie que nous accueillons la volonté du Père et que nous rencontrons la Croix de Jésus.
C’est aussi la Journée Nationale du Secours catholique, association créée en 1946 par l’abbé Jean Rodhain 1900-1977. Suite à la guerre de 1939-1945, il était devenu urgent de venir au secours de ceux qui avaient tout perdu. Le Secours catholique reste toujours attentif aux problèmes de pauvreté, de solitude, d’exclusion.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (23, 35-43)
En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! ». Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! ». Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »