Jésus est ressuscité, oui !
Et je me rappelle ce jour où, jeune étudiant, je me posais la question, comment y croire ? Je descendais lentement un escalier ; je revoyais, en imagination, ces pêcheurs qui étendaient leurs filets après la pêche, ces disciples hauts en couleurs, peu cultivés, qui avaient les deux pieds ancrés dans la réalité.
Ils étaient devenus peureux quand Jésus, leur rabbi, avait été arrêté, torturé et mis à mort sur la Croix. Et quelques jours plus tard, que s’est-il passé pour qu’ils soient devenus audacieux et pleins de zèle pour annoncer la résurrection de Jésus à laquelle ils ne s’attendaient pas ?
Que s’est-il passé dans la tête de tous ces nouveaux disciples qui dès le premier jour ont été plus de 3000 à se faire baptiser ?
Que se passe-t-il pour que dans l’histoire du monde, de génération en génération, des foules de chrétiens se laissent gagner par cette certitude : oui, Jésus est bien ressuscité.
J’en étais là dans mes pensées que je suis arrivé en bas des marches et j’ai dit dans mon cœur, dans ma tête, dans mon corps : « Oui Seigneur, je crois ». Et depuis ce jour-là, la foi qu’on m’avait enseignée est devenue « ma foi ».
Et maintenant, qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que nous faisons de notre foi au Christ ressuscité ?
Le Christ ressuscité nous invite à croire que dans toutes situations il veut et il peut nous donner sa vie dans la mesure où nous acceptons de les vivre avec Lui.
Il nous invite à espérer en toute circonstance que « tout concourt au bien de celui qui aime Dieu »,
Il nous invite à aimer comme lui, et ainsi à le rendre présent au cœur de notre monde.
En fait le Christ ressuscité invite tous ceux qui ont été baptisés dans sa mort et sa résurrection à revêtir sa personnalité pour agir comme lui, comme l’Évangile nous l’indique : aimer, donner, pardonner sans mesure.
La résurrection du Christ nous invite à une sorte de démesure : celle de la foi, de l’espérance et de l’amour. C’est irréaliste, déraisonnable mais c’est pour cela que l’Esprit-Saint nous est donné.