Ce dimanche, pour clôturer notre année liturgique, nous fêtons le Christ, Roi de l’univers.
Nous avons dans la tête de nombreuses images de rois ; la plupart du temps, ce sont des images qui traduisent la puissance, le pouvoir, le commandement : le trône, le sceptre, la couronne, une autorité qui ne se partage ni ne se discute…bref, un roi d’histoires et, hélas, de bien des réalités.
Nous proclamons le Christ, Roi de l’univers : Oui, Le Christ est présent dans l’infiniment grand de l’Univers, mais il l’est aussi dans l’infiniment profond de nos cœurs. De par notre baptême, Il est présent dans notre vie, dans nos relations, nos décisions, dans ce qui fait notre univers personnel, familial, social, politique… A-t-il sa place de Roi ? Devant qui ou devant quoi est-ce que je m’incline aujourd’hui ?
Sa royauté ne connaît pas la grandeur. Elle est la royauté du berger à genoux, penché sur sa brebis pour la libérer quand elle est prisonnière des broussailles qui la blessent ; du berger qui prend soin de chacun, qui soigne notre cœur malade, qui nous console et nous relève, qui nous apprend à marcher à sa suite : Un Roi doux et humble.
Obéir à ce Roi, c’est s’abandonner, faire confiance à sa Parole, croire que ses commandements sont justes, c’est-à-dire qu’ils sont pour nous source de Vie, et, avec Lui, répandre sa Parole auprès de ceux qui ne sont pas de ce bercail.
Vénérer ce Roi, c’est se mettre à genoux, non pas devant une puissance qui nous écraserait, mais devant un homme couronné d’épines, qui donne sa vie pour chacun de nous ; nous laisser envelopper par son regard aimant, et l’adorer.
Simplement, je t’adore,
Ô mon Roi