Bienveillance
La bienveillance est une attitude plébiscitée de nos jours. Que recouvre-t-elle ?
- Le mot « Bienveillance » vient du latin « benevolens » qui signifie « vouloir le bien d’autrui ».
La bienveillance est très présente dans le Nouveau Testament et est utilisée en lien avec l’amour de charité, dont le premier acteur est Dieu.
Les premiers chrétiens ont fondé la nécessaire bienveillance entre les hommes sur l’attitude de Dieu lui-même, lors de la création par exemple ou par la présence de Jésus, Fils de Dieu, au cœur de notre humanité.
- Bienveillance et amitié
La bienveillance n’est pas l’amitié, elle en est seulement le premier pas. En effet, la bienveillance est à vivre aussi à l’égard de gens qu’on ne connaît pas, ce qui n’est pas le cas de l’amitié. La bienveillance ne nécessite donc pas une relation affective préalable ; elle s’adresse à tous.
- La bienveillance n’est pas complaisance ni gentillesse, Elle est un regard vivifiant et porteur de vie pour l’autre.
Comment mettre en œuvre la bienveillance
En pensée : Elle n’enferme pas l’autre dans une image figée. Elle ne cherche pas la paille dans l’œil du prochain, mais porte un regard d’espérance sur lui. La bienveillance conduit à ne pas juger.
En paroles : Être bienveillant c’est accepter de parler vrai, en toute franchise, de manière ajustée en équilibrant amour et vérité. (Ps 84)
Par actions : Avec des gestes discrets de solidarité, de secours, de soutien, d’encouragement.
Par omission : S’abstenir de paroles ou de propos malveillants, ne pas relever les faiblesses, ne pas mettre l’autre dans la gêne ou la honte.
Avec lucidité et confiance : le bienveillant sait qu’il n’est ni meilleur ni pire que l’autre, d’où sa modestie.
La bienveillance invite à regarder l’autre, à l’aimer dans son devenir, dans la capacité à se transformer. Elle repose sur une vraie confiance en la capacité de l’humain à évoluer, à changer.