Le tombeau vide
Après sa mort sur la croix, les évangiles affirment tous que Jésus a été enseveli. Il a accepté de vivre tout le parcours de la vie humaine de la naissance jusqu’au tombeau. Au matin de la résurrection, les 4 évangiles racontent que le tombeau est trouvé vide, et plusieurs personnes en sont les témoins.
Le tombeau vide ne peut être une preuve de la Résurrection. En effet on peut imaginer que quelqu’un ait pu emporter le corps de Jésus comme le laisse supposer Marie-Madeleine qui raconte aux disciples : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » (Jean 20,2)
En revanche la réalité de la résurrection de Jésus ne serait pas compatible avec la permanence du corps dans le tombeau. Le tombeau vide reste donc un présupposé nécessaire pour la foi en la Résurrection qui se réfère au corps et, par-là, à la totalité de la personne.
Pierre, en Actes 2,26, fait référence au tombeau vide quand il cite le psaume 16,10: « Tu ne laisseras pas ton Saint connaître la décomposition ». Affirmer que le tombeau est vide, c’est affirmer que le Psaume 16,10 est une Ecriture qui s’accomplit, c’est affirmer que la Résurrection de Jésus est accomplie, que la mort est, en Jésus, vaincue.
Pour les premières générations de chrétiens, le tombeau vide fait partie intégrante de l’annonce de la résurrection de Jésus.