Ce dimanche ouvre la semaine missionnaire mondiale et les textes nous invitent à méditer sur la prière persévérante, de prier sans se décourager. Il y a peut-être là un lien, du fait de l’ampleur de la tâche, entre la mission et le possible découragement. Il y a effectivement tant à faire aujourd’hui alors que le monde nous semble si éloigné et indiffèrent à la solidarité, la paix, la justice, Dieu, … Alors il nous est demandé d’être persévérant, de ne pas baisser les bras… Non pas par un optimisme naïf, mais parce que nous nous appuyons sur le Christ. La persévérance n’est pas une méthode « Coué », mais il s’agit d’ancrer notre foi en un Dieu présent et agissant.
Dans la première lecture on voit Moïse qui utilise un bâton, signe qui rend visible l’action de Dieu. Il rappelle que c’est Dieu qui agit et accompagne son peuple. Rappelons-nous rappelle le passage de la mer rouge en Exode 14 mais aussi l’eau jaillissant du rocher de Meriba en Exode 17.
Puis, nous voyons, en Exode 17 toujours, Moïse soutenu par ses frères pour maintenir ses mains et le bâton levés pendant qu’il intercédait pour le peuple. C’est le signe que la communauté est certainement un lieu de ressourcement et d’appui pour la mission.
La mission est certainement d’évangéliser par nos actes et nos paroles sans oublier que c’est Dieu qui agit en premier et qu’il me donne l’Esprit-Saint pour cela. Et il me donne aussi des frères et sœurs pour vivre pleinement la fraternité.
Adressons à Dieu toutes nos demandes, en toute confiance, « sans mettre nullement en doute sa toute-puissance ». (Saint Paschase Radbert + 865)