« Regardez l’humilité de Dieu », chantons-nous devant le Saint Sacrement.
Comment se fait-il que Dieu, qui est si grand, si bon, dont l’amour est si vaste, soit présent dans cette petite hostie ainsi exposée ? Comment se fait-il que nous nous étonnions si peu ? Le catéchisme pour les enfants (Youcat pour les enfants) recommande de « s’agenouiller en signe de respect, d’étonnement et d’humilité ». Est-ce que mon cœur s’agenouille devant Dieu qui se donne à contempler sous la forme la plus petite ? Parfois, j’aimerais un Dieu grand, un Dieu fort, un Dieu puissant, ce qu’Il est, mais qu’Il cache dans la faiblesse, dans la proximité avec le plus pauvre, dans le don de sa vie, dans une simple hostie : étonnement devant le mystère si grand d’un Dieu si petit.
Car tu es petit, Tu te fais toujours plus petit pour être proche de nous : venu au monde comme n’importe quel enfant, tu as revêtu notre condition humaine, limitée ; sur la croix, tu es traité comme le malfaiteur que nous sommes ; sous l’apparence du pain, tu nous nourris de ta vie ?
« Ceci est mon corps, prenez et mangez… » Faites vôtre ma présence vivante dans le pain, laissez-vous habiter par moi, laissez mon amour transformer toutes les parcelles de votre vie, laissez votre corps et votre âme se nourrir de ma présence… Devenez ce que vous recevez…Contemplez, accueillez ma vie sans retour…faites-là vôtre… Oui, Seigneur, tu nous donnes ta vie pour que nous en vivions, qu’à notre tour, nous soyons ce disciple bien-aimé, dont la tête repose sur ton cœur.
Comme le dit Mère Teresa, quand nous nous recueillons, dans le silence, devant l’hostie, quand nous nous laissons aimer par Jésus donné jusqu’au bout, « notre amour du Christ devient plus intime, notre amour des autres plus patient, notre amour des pauvres plus compatissant »
Seigneur, fais de mon cœur le lieu de Ta présence !
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