Quelle est la bonne nouvelle de ce dimanche ? Pourquoi le psalmiste et Saint Paul sont-ils dans l’action de grâce ? Dans les lectures, Il est question plusieurs fois d’un juge impartial. Qu’est-ce que cette image d’un juge peut me dire de Dieu ? Qu’est-ce que cela peut changer dans ma relation avec lui ?
Le juge est celui qui a un droit de regard sur une affaire pour faire justice. Ici le Seigneur nous est présenté comme celui qui pose son regard sur nos vies et sur la vie de ceux qui nous entourent pour sauver. Un regard juste, sans parti prix, dont le but est de délivrer, non pas de condamner. Nous n’avons pas l’habitude de vivre sous un tel regard.
Dans les textes, le Seigneur est présenté comme celui qui entend, qui est attentif quand nous l’appelons. Son écoute profonde nous aide à accueillir ce que nous sommes. Il voit ce que nous vivons, ce dont nous sommes convaincus et il nous interroge. Il cherche à faire la vérité au fond de nous.
Dans sa manière de regarder le pharisien et le publicain, Jésus vient interpeler le Pharisien sur la vérité de sa vie et sur sa pauvreté qu’il ne veut pas reconnaître. Et cette vérité réalisée par Jésus vient comme une lumière, une délivrance. Dans cette angoisse que nous pouvons ressentir en regardant notre pauvreté, le regard aimant de Dieu vient ouvrir un horizon nouveau : je suis appelé à vivre dans la compagnie et sous le regard de Dieu qui m’espère et qui voit bien au-delà de ce que je peux voir de moi et des autres. Je n’ai plus besoin d’être mon propre juge, ni celui des autres.