Deux dimanches de suite, les 22 et 29 octobre, nous entendons les pharisiens vouloir mettre Jésus à l’épreuve.
Une première fois sur la question de l’impôt : « Est-il permis de payer l’impôt à César ? », et la deuxième sur le choix du plus grand commandement parmi les 613 que comporte la Loi : « Quel est le plus grand commandement ? ».
Bien sûr, Jésus ne tombe pas dans leur piège et nous invite, par ses réponses, non pas à séparer la vie spirituelle de la vie humaine mais à vivre les deux à la fois, c’est-à-dire à unifier nos vies. « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » sont les deux faces, en quelque sorte, de la même pièce.
Nous sommes un, appelés à vivre pleinement notre humanité dans une relation toujours plus forte et unie avec le Seigneur qui nous guide.
De même quand Jésus nous dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… Et voici le second commandement qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même », nous sommes appelés à vérifier concrètement notre amour de Dieu dans notre amour les uns pour les autres. Il n’est pas possible de séparer l’un de l’autre.
Le Seigneur nous appelle à une vie unifiée – c’est la rencontre de deux volontés, de deux désirs, celui de Dieu et le nôtre.
Que nos actes et nos pensées ne soient pas sans lien avec notre relation avec Dieu !
Toute notre vie et les évènements qui la jalonnent sont l’occasion de rencontrer Dieu, de découvrir sa présence et son action en nous.