Je suis là, au milieu de vous

Je suis là, au milieu de vous

C’est la rentrée ! Elle s’étale sur presque un mois, il y a tellement de choses qui recommencent. Cela nous dynamise, surtout ceux qui, pendant l’été, ont pu se détendre et se reposer. Il y a aussi des choses qui reprennent mais dont on se passerait bien… Mais dans tous les cas, il nous est demandé de faire face ; et les croyants peuvent compter sur l’aide de Dieu.

Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus nous dit quelque chose de surprenant, qu’il faut prendre très au sérieux.

Tous, nous avons fait l’expérience que lorsqu’on demande quelque chose à quelqu’un, celle-ci a plus de chances d’être bien accueillie s’il y a un ami avec nous qui appuie la demande. A deux, on augmente la pression, à trois encore plus, etc.

Or, dit Jésus, il en est de même lorsqu’on demande à Dieu, plus précisément à « mon Père, celui des cieux ». Si deux d’entre nous « se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront ! »

Se mettre d’accord, cela signifie entrer ensemble dans la vérité, se dégager des tyrannies de notre moi, désirer ce qui est juste. Ce n’est pas la complicité dans la roublardise !

Jésus ajoute que « quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » C’est là le secret de la présence de Dieu, dans nos assemblées eucharistiques ou dans la prière partagée, depuis la soirée de louange et d’intercession jusqu’au chapelet.

Notre rentrée paroissiale, dans une semaine, propose des rencontres fraternelles autour de cette présence promise par Jésus. Invitations à dîner, soirée de louange et de témoignages (JMJ), simple verre de l’amitié après les messes, pique-nique dans la douceur de la Planchette. Et enfin, accueil de notre évêque, Mgr Matthieu Rougé, lui-même accueillant les deux nouveaux prêtres de notre paroisse.

Cet été j’ai eu la joie de prier longuement dans une chapelle de montagne, dont la porte n’est jamais verrouillée. Chapelle dédiée à sainte Eulalie de Barcelone, martyrisée à 15 ans en 304. La statue de la jeune fille, tenant contre elle une croix, me rappelait que nous sommes environnés de tant de personnes qui portent de lourds fardeaux. Que notre paroisse soit un lieu où les pauvres sont accueillis, ceux dont Jésus dit : « C’est moi. »