Redressez-vous et relevez la tête

Redressez-vous et relevez la tête

L’Evangile d’aujourd’hui décrit, avec certains détails qui nous mettent mal à l’aise, les tribulations et les catastrophes qui s’abattront sur le monde : Jérusalem dévastée, violences dans les villes comme dans les campagnes, emprisonnements, meurtres.

Ce qui est déjà arrivé dans l’histoire continue encore sous nos yeux dans de nombreux pays.

De sombres présages planent sur le monde avec le dérèglement climatique et les nombreux affrontements entre pays qui reprennent ou n’ont même jamais cessé.

Cette violence et ces drames sont aussi présents au sein de nos familles, de nos amis et dans notre milieu professionnel. Point n’est besoin d’en faire la liste. La violence de la souffrance est là, cachée au plus intime de nous-mêmes. Osons la reconnaître !

C’est à ce moment-là, quand nous sommes prostrés, à terre, bloqués dans des situations que nous ne pouvons pas maîtriser, que nous pouvons entendre Jésus nous dire, avec la force de sa vérité et de son amour : « Redressez-vous et relevez la tête car votre délivrance est proche. ».

Quand, Seigneur ? « Maintenant, nous répond-il ! Regardez les bourgeons du figuier qui annoncent le printemps. L’été est proche même s’il n’est pas encore là. Les fruits commencent à se former et ne seront mangeables que dans quelques mois. »

Jésus nous invite, dès maintenant, à relever la tête pour apprendre à reconnaître que le salut, la paix, le règne de Dieu sont en train de se manifester.

Ainsi, dans cet Evangile, Jésus nous propose la démarche suivante :

  • Reconnaître que nous sommes submergés par des souffrances de toutes sortes, dans le monde, dans notre entourage et en nous-mêmes.
  • Croire qu’il est celui qui vient nous sauver
  • Espérer que ce « salut » est pour bientôt. Et prier pour cela.
  • Voir dans certains signes de délivrance, de guérison, de paix, l’annonce du salut final.
  • Persévérer dans la prière d’intercession et d’action de grâce (gratitude)
  • Répondre par nos actes, là où nous sommes, à ce salut qui vient.

C’est cette ouverture du cœur que nous sommes invités à vivre pendant cette première semaine de l’Avent. Bonne semaine à chacun